Pierre Messmer – Le dernier gaulliste

Frédéric Turpin

Frédéric Turpin

Professeur d‘histoire contemporaine à l’université Savoie-Mont-Blanc

Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Savoie Mont Blanc et membre du Centre de Recherche en droit Antoine Favre, Frédéric Turpin est spécialiste d’histoire politique (du gaullisme tout particulièrement), de la décolonisation et des mondes ultramarins.

Il est aussi lauréat du Grand prix 2021 du livre d’histoire de la Ville de Nantes (en partenariat avec Ouest-France) pour sa biographie consacrée à Pierre Messmer. Cet ouvrage avait déjà été récompensé par le prix Louis Marin de l’Académie des sciences morales et politiques/Institut de France en décembre 2020.

Il est également l’auteur de :

  • De Gaulle, Pompidou et l’Afrique: décoloniser et coopérer (1958-1974), Paris, Les Indes savantes, 2010 (Prix Ernest Lemon 2010 de l’Académie des sciences morales et politiques/Institut de France).
  • Jacques Foccart. Dans l’ombre du pouvoir, Paris, CNRS éditions, 2015/réédition 2021.
  • La France et la francophonie politique. Histoire d’un ralliement difficile, Paris, Les Indes savantes, 2019 (Prix Jean Sainteny 2019 de l’Académie des sciences morales et politiques/Institut de France).

Héros de la France combattante, grand serviteur de la nation et homme de lettres : le parcours exceptionnel de Pierre Messmer

« Pour me trouver moi-même, je pars et je combats » : la devise qu’il fait graver sur son épée d’académicien, en 1999, dit assez qui était Pierre Messmer (1916-2007). Jeune homme de bonne famille promis à un bel avenir dans l’administration de la France d’outre-mer, rien ne le prédisposait à sa première vie, celle d’aventurier, entreprise dès juin 1940 alors qu’il choisit de rejoindre Londres et la France libre pour continuer le combat. De ses expéditions avec la Légion étrangère, de Dakar en 1940 jusqu’à la libération de Paris et la campagne d’Allemagne en 1945, il est ensuite parachuté au Tonkin, où il sera démobilisé. Débute alors sa deuxième vie, celle, programmée, d’administrateur : Mauritanie, Côte d’Ivoire, Cameroun, A.-É.F., A.-O.F. Là encore, Messmer brille par son investissement et son grand professionnalisme. Tant et si bien que le général de Gaulle, qui l’avait fait Compagnon de la Libération en juin 1941, décide d’en faire son ministre des Armées – il sera la cheville ouvrière du grand dessein gaullien de la création de la force de frappe nucléaire. Messmer sera encore ministre dans le gouvernement Chaban-Delmas, puis Premier ministre de Georges Pompidou (1972-1974). Sa vie politique achevée, celle d’homme de lettres commence : une troisième vie aussi exceptionnelle que les deux premières, qui le conduit jusqu’à l’Institut de France, dont il devient le chancelier.

Fort de sources et de témoignages inédits, Frédéric Turpin brosse avec talent le portrait sans complaisance de cet homme de convictions, dont les vies valent bien des romans d’aventures.

Pierre Messmer – Le dernier gaulliste

  • : Perrin
  • 1re édition
  • : 03/2020
  • : 2262079285

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